La construction d’une maison ou d’un immeuble commence toujours par la réalisation des fondations. Ces éléments assurent l’assise de l’ouvrage dans le sol et sa stabilité. Les fondations vont également supporter une charge importante. Pour assurer la pérennité la structure, elles doivent être robustes et solides. Pour les construire, les maçons professionnels utilisent souvent du béton. Ils peuvent néanmoins recourir à d’autres types de matériaux. Mais comment réaliser des fondations bien stables ? Pour cela, retrouvez dans cet article les étapes à suivre.
L’étude du sol
Avant toutes choses, une étude du sol ou étude géotechnique est menée. Elle permet de déterminer la nature du sol et de définir le type de fondations à mettre en place. Pour sa mise en œuvre, il faudra solliciter les services d’un expert ou d’un bureau d’étude spécialisé.
En pratique, l’expert se rend sur les lieux et entreprend des sondages mécaniques dans le sol grâce à un pénétromètre. Il réalisera également des sondages de prospection électrique par le biais d’une électrode. À l’issue de son intervention, son client sera fixé sur le type du sol de son terrain, sa qualité et sur les éventuelles zones hétérogènes (zones sableuses, rocheuses, etc.).
Il faut noter que l’étude du sol est généralement exigée par les compagnies d’assurances avant la souscription à une mutuelle pour les travaux.
La préparation du terrain
À ce stade, il est conseillé de faire appel à une entreprise de maçonnerie. La préparation du terrain consiste à :
- Réaliser les travaux d’excavation et de terrassement ;
- Déterminer l’emplacement des murs grâce à une bombe de chantier ou à un cordeau ;
- Creuser les tranchées suivant le plan de la construction.
Bon à savoir : Il est essentiel de tenir les fondations à l’écart du gel. Elles doivent au moins faire 50 cm de profondeur. Il faut toutefois tenir compte de la région et du climat local dans le calcul de la profondeur des fondations. En outre, celle-ci doit être conforme au plan de masse souscrite au permis de construire.
La pose de béton de propreté
Il faut maintenant procéder au coffrage des fondations. Il faudra par la suite couler une petite couche de béton de 5 cm dans la tranchée. Cette couche protègera le béton contre les différentes matières organiques telles que la terre, le bois ou les résidus de végétaux. Leur présence peut en effet affecter la solidité de ce matériau.
Le ferraillage des fondations
Il implique la pose des armatures en fer au niveau des fondations. Pour que celles-ci résistent à toutes les épreuves, leur ferraillage doit être minutieusement réalisé. Pour cela, il est conseillé de faire appel à un artisan maçon expérimenté sur ce site. Quant à son diamètre et ses dimensions, ils seront définis en fonction des résultats de l’étude du sol et du plan de construction.
Pour bien positionner les armatures de fondation, il faut utiliser des cales en ciment, en résine ou en plastique. Ces cales vont en effet optimiser l’enrobage des armatures. Elles protègent également les fers contre la corrosion.
Le coulage des fondations
Cette opération se fait en principe en une seule fois. Elle requiert l’utilisation de machine spécifique comme la toupie. Il est essentiel de bien calculer la quantité de béton indispensable. Le coulage de ce matériau doit se faire de manière uniforme, il faut également veiller à ce qu’il couvre l’ensemble des fondations. Un vibreur électrique ou pneumatique sera utilisé lors de cette opération de manière à bien répartir le béton et à enrober les armatures.
Il faudra attendre qu’il sèche complètement avant de retirer le coffrage en bois. Ici encore, le recours aux services d’un maçon professionnel est vivement recommandé.